Comment j’ai vécu mon premier allaitement

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Ah l’allaitement… Je ne pensais pas que ce serait aussi compliqué à mettre en place, et pour preuve : je n’ai pas réussi à tenir plus de 10 jours (d’ailleurs, vous avez dû vous en douter avec la photo de l’article !). J’étais terriblement déçue car j’avais vraiment envie de partager ça avec ma fille, et aussi parce que je pense qu’il n’y a rien de mieux que le lait de la mère. Mais j’en étais arrivée à un point où chaque tétée était devenue une corvée. Je n’en garde pas un bon souvenir malgré mon envie de départ.

Avant, je voyais l’allaitement comme quelque chose de magique, comme un moment de plaisir pour la Maman et le bébé. Peut-être que c’est le cas au bout de quelques mois, mais en tout cas, je n’ai pas réussi à retrouver ce bien-être, bien que j’étais consciente d’avoir un lien privilégié avec mon bébé. J’ai longtemps culpabilisé sur le fait d’avoir abandonné aussi vite, mais avec du recul, je ne regrette pas cette décision car j’étais malheureuse et épuisée.

Je réfléchis pas mal à ce sujet car pour le deuxième, j’aimerais recommencer l’expérience et réussir à allaiter plus longtemps, au moins pendant 2 mois, voire plus si c’est possible de conjuguer travail et allaitement, tout en sachant que j’aurai un bébé de 16 mois dont je devrai m’occuper. Il faut savoir que l’OMS recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, mais avec nos trains de vie ce n’est pas toujours évident ! En espérant que ça se passe mieux que le premier !

Mes mauvais souvenirs de l'allaitement

Même si j’ai toujours cette envie d’allaiter mon deuxième, lorsque je repense à l’allaitement de ma fille, j’ai pas mal de mauvais souvenirs qui me reviennent en tête. Pour autant, cela ne me fait pas peur à l’heure où j’écris ces lignes. Je me dis qu’il faut que je comprenne pourquoi cela n’a pas marché pour pouvoir réaliser mon projet d’allaitement.

Mes bonnes vieilles amies les contractions

Lorsque j’ai accouché, je me sentais libérée (délivrée ???). Je pensais que plus jamais (en dehors d’une grossesse) je ne devrai subir les contractions. Et si seulement…

Il y a pleins de choses que l’on ne nous dit pas avant de devenir Maman, comme l’existence des tranchées. Les tranchées, c’est quoi ? C’est tout simplement des contractions qui permettent à l’utérus de retrouver sa forme initiale après un accouchement, et cela peut durer jusqu’à 6 semaines, rien que ça. Les tranchées sont également plus douloureuses lorsque la maman allaite. Alors lorsqu’à chaque allaitement je devais subir ces contractions avec mon bébé posé sur le ventre, je vous avoue que ce n’était pas une partie de plaisir.

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : en parler à un homéopathe ? Peut-être m’aidera-t-il à trouver une solution pour les douleurs. Essayez de positiver ? Trouver une position plus confortable ? Attendre ?

Le début de la tétée

Pour moi, le moment le plus difficile était le début des tétées. C’était douloureux et à chaque fois que ma fille avait faim, je coupais ma respiration pour ne pas faire des cris de douleurs (mauvaise idée d’ailleurs…). Peut-être qu’on s’y habitue à force ?

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : Bien hydrater et apaiser ma peau après chaque allaitement.

Ce sentiment d'être une vache à lait

Les premiers jours, J’ai passé la majorité du temps sur le canapé, seins à l’air, pour donner à manger à ma fille. Niveau glamour, j’ai connu mieux. Mais elle avait souvent faim et prenait son temps pour téter. Je n’avais plus vraiment de féminité et je n’y étais pas préparée psychologiquement.

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : Être patiente et attendre que bébé soit capable de prendre de plus grosse quantité.

Papa était mis à l'écart

J’ai pensé à louer un tire-lait pour qu’il puisse donner le biberon, mais étant donné que j’ai souhaité rapidement d’abandonner l’allaitement, j’ai arrêté mes démarches pour la location. C’était difficile pour lui de voir que je peinais : il se sentait impuissant face à cette situation. Il ne pouvait pas prendre le relais lorsque j’étais fatiguée. Il était même obligée de me réveiller pendant mes siestes car la petite avait faim.

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : Prendre un tire-lait dès la sortie de la maternité.

Le regard des autres

Je suis quelqu’un de pudique, et même s’il n’y a rien de plus naturel que l’allaitement, je n’arrive pas à sortir mon sein devant mes proches pour nourrir mon enfant. J’ai vraiment besoin d’intimité pour ce moment, rien que pour éviter tout stress si je n’arrive pas à lui donner le sein.

Étant donné que je connais cette situation, ce sera peut-être plus simple avec le deuxième. J’aurais peut-être moins de complexes, je m’assumerais peut-être d’avantage.

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : investir dans un joli châle confortable et pratique pour garder mon intimité.

Quand la fatigue prend le dessus

Entre l’allaitement, l’accouchement et la perte d’appétit, j’avais perdu énormément de poids en seulement une semaine. Ayant un petit gabarit, je n’ai pas pu être épargnée d’une violente fatigue : vertiges, manque de sommeil, faiblesses dans les membres…

Je me rappelle encore de ces premiers jours où je devais aller voir la PMI pour le suivi hebdomadaire. Elle me demandait comment je me sentais, si j’arrivais à gérer mon nouveau quotidien. Évidemment, je me suis confiée à elle en lui disant que j’étais extrêmement fatiguée, sûrement à cause de l’allaitement, et que j’avais des vertiges. Elle m’a répondu que ce n’était pas normal et que je devais aller consulter car j’étais presque incapable de m’occuper de ma fille. J’ai énormément culpabilisé et cela m’a poussé à arrêter l’allaitement car j’avais trop peur qu’on me retire ma fille.

Ce que je pourrais faire pour le deuxième : accepter les coups de mous, bien manger et donner le relai à Papa grâce au tire-lait. Et ne pas trop écouter les autres !!

Mais il faut l'avouer, l'allaitement a quand même de bons cotés

Même si je ne garde pas un bon souvenir de mon allaitement, il faut dire que j’ai quand même réussi à trouver des bons cotés.

L'instant privilégié que j'avais avec ma fille

Pendant ces moments là, je n’avais ma fille que pour moi. Et c’était une bonne excuse pour ne rester qu’avec elle lorsqu’il y avait de la visite (je vous embrasse la famille si vous me lisez, j’espère que vous ne m’en voudrez pas ahah !).

Je trouve aussi que le corps humain, celui de la femme en l’occurrence pour la maternité, est magique. Il est capable de choses incroyables comme donner la vie ou encore produire de la nourriture adaptée à son bébé… Suis-je la seule à m’émerveiller devant la nature ?

J'ai vite retrouvé mon ventre plat

Même s’il était loin d’être ferme, j’avais retrouvé mon ventre plat très rapidement. Alors oui j’étais fatiguée, épuisée, mais je n’avais plus de ventre (on ne peut pas tout avoir hein !),

Au final, lorsque nous avons pris la décision de passer au biberon, c’était difficile pour moi. J’ai pleuré pour le premier biberon car j’en étais jalouse. J’avais l’impression qu’il me volait ma fille. Mais lorsque j’ai vu que la première tétée avec ce voleur était compliquée pour ma fille, je me suis dit “Ahah tu as vu petit biberon, elle me préfère, moi !“. Puis, elle a vite fini par accepter le biberon, c’était le temps de s’y habituer. La transition n’a pas semblé être trop difficile pour elle.

J’espère que j’arriverai à saisir cette deuxième chance avec mon enfant. Et que je n’abandonnerai pas aussi facilement malgré les obstacles pour pouvoir allaiter comme je le souhaite !

Des bisous, et en attendant, prenez-soin de vous !

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15 réflexions sur “Comment j’ai vécu mon premier allaitement”

  1. Tu t’attendais certainement à me voir réagir en effet les tranchées sont douloureuses mais même en allaitant pas tu aurais eu ces douleurs (moins fortes et moins souvent mais l’avantage c’est qu’ici il reprend sa place initiale très vite) … arff… les débuts sont difficiles (et c’est moi qui ai allaite Ꮥienna-ℛose pendant 1 an qui te dit ça) je me
    Suis mordue les lèvres au début et je ne comprenais pas cette idée joyeuse d’en l’allaitement … et en fait.. une fois que c’est mis en place, pour ma part j’ai trouvé cela fabuleux (pourtant au début j’ai morflé.. et je pèse pas mes mots,,, j’avais d’ailleurs fait un article la dessus ou j’ai même utilisé des teterelles). Pour ce qui est du tire lait… j en avais acheté un pour que le papa puisse lui donner un biberon et finalement il n’a servi que 8 fois au plus mais ça dépend de bcp de facteurs.. vraiment… j’ai tellement adore allaité que finalement c’était notre moment à nous 2 (un poil égoïste peut être..) après c’est vrai que par moment le fait de donner le sein limite les magnifiques vêtements, il faut réfléchir à ses tenues… mais je m’étais dit que j aurai le temps après 🙂 j’ai allaité très peu dans’ les lieux publics car j’étais pas tres à l’aise avec les autres pendant longtemps :/ (pas que je sois spécialement pudique en plus). Mais une mini jupe et un décolleté passent mieux qu’un allaitement (la
    Connerie des gens?)… j’avoue que j’ai apprécié avoir les côtés positifs de l’allaitement.. bébé à soif? Maman est là, bébé à faim? Maman est là. On prend l’avion? Maman est là… chauffer le lait? Maman est là… en quelques secondes bébé pouvait être satisfait et apaise.. pas de corvées de nettoyage ou de transport .. j’ai connu mes premières galères avec le biberon après ses 1 an!!! J’ai trouvé ce système mega prise de tête.. entre les polémiques de la stérilisation, les voies doseuses, l’eau à transporter.. bref ma deuxième sera allaitée 🙂 et je te souhaite une chouette et merveilleuse expérience cette fois ci 🙂 de gros bisous. Il est vrai qu on ne nous dit pas tout! Et c’est bien le soucis 🙁

    1. Oui je m’en doutais un peu ! C’est vraiment chouette que tu aies pu allaiter aussi longtemps ! J’entends beaucoup de femmes dire que l’allaitement est difficile au début, il faut juste que je persévère pour le deuxième !
      En france, il est possible de louer un tire-lait, je ne pensais pas investir dedans. Du coup, si ça ne nous convient pas on arrêtera, mais je t’avoue que c’est compliqué d’avoir son enfant qui est dépendant de soi, surtout quand on a besoin de s’absenter ! Avoir du lait de coté, je pense que ce serait pas mal…
      C’est vrai que ça dérange les gens d’allaiter en public contrairement à une mini-jupe, mais ça c’est un autre sujet… Personnellement, même à la maternité, je demandais aux invités de sortir pour allaiter.
      En tout cas, je te souhaite un merveilleux deuxième allaitement !

  2. Je compatis, j’ai tenu 15 jours… et nous avons passé 3 jours en pédiatrie parce que mon petit bout ne mangeait pas…
    Déjà tout a mal commencé… je n’ai pas eu de tétée de bienvenue (malgré 2h à essayer de le faire téter) parce que mon fils souffrait le martyr (il a eu un torticolis lors de sa naissance)… personne n’a songé à le soulager, donc il avait tellement mal qu’il ne tétait pas ! (même l’ostéo n’a pas suffit, il a fallu 3 séances jusqu’à ses 4 mois pour en finir avec ce torticolis ^^’ )
    J’ai du tirer mon colostrum pour lui donné à la pipette… Et j’ai eu des saletés de crevasse… avec le tire lait parce qu’on m’a donné des téterelles trop petites ! Une fois ce moment passé je continuais à le mettre au sein mais il ne mangeait quand même pas (enfin si… mais pas énormément apparemment)
    Je suis rentrée chez moi avec mon bébé et 2 jours après retour à l’hôpital, bébé a un ictère de jeûne et est en mode veille (en gros, il n’a pas d’énergie, donc il dort, donc il ne mange pas et comme il ne mange pas, il n’a pas plus d’énergie… )
    On a (presque) tout essayé avec une super conseillère en lactation mais l’équipe de nuit me disait d’aller au plus simple (j’étais physiquement à bout… en plein baby blues…)…
    Re-rentrés à la maison, je n’y arrivais toujours pas (j’étais une vache à lait, littéralement, puisque je ne faisais QUE tirer mon lait, mon mari s’occupant de tout le reste dont donner le biberon de lait tout juste tirer…) Je n’ai jamais tiré assez de lait pour nourrir mon fils, on a craqué tous les 3… Mon mari est parti un matin dans le supermarché à côté de chez nous pour acheter un boite de lait et lors du premier biberon, on a vu la tête de mon fils littéralement repu… je n’avais jamais vu ça… tellement que je l’ai immortalisé et d’un commun accord, avec mon chéri, j’ai arrêté.
    J’ai souffert de cet allaitement que je rêvais long et merveilleux. J’ai eu la chance de revoir la consultante en lactation qui m’a permis de faire le deuil de cet allaitement en mettant des mots et des explications du pourquoi du comment… (soucis de santé de mon côté, frein de langue inopérable du côté de mon fils, fatigue intense du baby blues, fatigue du à l’ictère de jeûne… et j’en passe)

    Pour le prochain bébé, je me suis promise de réessayer, je serai mieux armée.

    1. En effet, que de péripéties pour ton allaitement ! Je te souhaite que ça se passe mieux pour le deuxième ! De toutes façons, avec de l’expérience on ne peut que s’améliorer 🙂

  3. Coucou pour ma part le position coucher pour les tranchée ma aider à mieux géré ces douleurs et surtout La nuit sachant que les têtes de nuit on un effets sophoriphique sur la mère et l’enfant ! Ensuite pour reposer mes tétons au début jai investie dans des protège mamelon en silicone (je me souviens plus du nom). Jespere que ton deuxieme allaitement ce passera mieux en tout cas

  4. Je ne sais pas comment tu as accouché mais moi c’était médicalisé et j’ai eu ibuprofrene et paracetamol les premiers temps pour les tranchées. Par contre c’est sur que ça fait mal, mais grâce à l’allaitement, oui un peu + mal mais utérus remis rapidement.. Pour les douleurs, non, ce n’est pas normal. Ne pas hésiter à contacter une consultante en lactation pour vérifier la position de bébé au sein et ses freins !! Pour le tire lait oui, idée c’est sur, si ça peut soulager. Moi j’avais trop peur de la confusion sein tétine donc pas utilisé… J’allaite encore ma poulette de 6 mois matin et soir et la journée elle est au LA csr je bosse et je veux pas tirer mon lait… Pour moi c’est clair l’allaitement c’est bien plus facile que le biberon…, mais oui sincèrement ça devient que du bonheur après 3 mois je dirai… Là où la plupart arrête ! Bon allaitement ça ira tout bien, ait confiance en ton bébé… Il sait ce qui est bon, et en toi !

    1. J’avais du paracetamol et de l’ibuprofrene mais étant donné que je n’avais pas mal avec la prise des médicaments, on m’a conseillé d’arrêter… grosse erreur !! Les douleurs sont revenues de plus belles. Je n’avais pas fait le rapprochement jusque là mais en effet, ça pourrait peut-être m’aider pour le deuxième !

  5. Joli article, tout à fait vrai… ici après 20h de travail et 2h de poussées j’ai eu peur lors de la seconde tétée, je n’ai pas fait confiance à bébé et j’ai cru qu’il n’avait en réalité pas suffisamment à manger. Cette raison m’a poussée à lui donner des bibs artificiels mais j+3 baby blues gros regret de ne pas donner mon lait, je me sentais super mal je ne supportais plus les visiteurs (famille aussi) et de voir tous ces bibs… j’ai opté pour le tire-allaitement, j’ai réussi à tenir jusqu’à ses 11mois tout en ayant repris à travailler. Un bon compromis mais personnellement je ne le conseille pas et je me suis jurée d’allaiter bébé 2 coute que coute! Pour ça je me suis bien équipée, bout de seins, lanoline et motivation à 10 000%. Je pense qu’il faut vraiment qu’on s’ecoute NOUS et pas l’entourage. Verdict dans peu de temps de nos décisions

    1. Tu as réussi a rattraper le coup et c’est vraiment génial ! J’espère que tu seras 100% satisfaite pour cette deuxième grossesse ! Merci pour tes mots réconfortants !

  6. Ping : Allaitement : témoignages de blogueuses

  7. Une femme qui allaite ce n’est pas sexy? Et alors? On pense d’abord au bien de son enfant. Et puis c’est très jolie. C’est dommage de penser cela.

    Dommage pour vous pour votre expérience. Vous auriez du demandez de l’aide à une sage femme. elle vous aurez accompagnée.

    1. Bonjour,

      Je réponds un peu tardivement, mais je tenais quand même à le faire ! Cet article partage mon ressenti par rapport à mon premier allaitement. Ce n’est pas la vérité mais MA vérité à ce moment là. Le bien de son enfant est effectivement important mais ce n’est pas pour autant qu’il faut mettre de coté le sien. La preuve en est : j’ai fait une dépression suite à la naissance de la deuxième mini car j’ai totalement oublié de penser à mon bien-être 😉

      Tout est dans le dosage, les compromis.

      J’aurais dû effectivement, mais c’est passé, on ne revient pas en arrière 😉 J’ai appris de cette expérience et je ne regrette rien car malgré tout, cela a été très enrichissement et m’a permis d’avancer dans ma réflexion.

      Belle journée à vous.

  8. Bonjour Vivi,

    Je suis soulagée de lire votre article. J’étais à la recherche de témoignages et autres articles qui abordent sainement les difficultés qu’ont certaines mamans à allaiter.

    Pour ma part, j’étais également très enthousiaste à l’idée de donner le sein à mon garçon, mais j’ai rapidement déchanté. Je trouve que l’on ne parle pas assez des difficultés et les raisons, autres qu’une décision prise ex ante accouchement, de l’abandon de l’allaitement maternel.

    J’ai du faire face à de multiples difficultés, j’espère que mon témoignage déculpabilisera les mamans qui traversent la même situation:

    1- mon petit garçon avait un frein de langue à la naissance, qui n’avait pas été sectionné à la maternité – prise de rdv chez un ORL plus d’une semaine après mon retour à la maison. J’ai donc eu des crevasses très profondes et le processus de cicatrisation a été très long (beaucoup de sang a coulé à la place du lait), je suis donc passé au lait artificiel le temps de la cicatrisation (soit environ 72h),
    2- Je suis munie d’une poitrine généreuse, un ventre quasi plat et d’une belle césarienne, la mise au sein a été très fastidieuse et douloureuse – je ne trouvais jamais la bonne position,
    3- Enlisement progressif vers une belle dépression post-partum.

    En conséquence, le lait ne montait pas suffisamment: eh oui! la succion de bébé n’était pas assez performante lors des deux voire trois première semaine.

    Au fur et à mesure que le temps passait les difficultés (fatigue physique et morale) s’accumulèrent, le choix du biberon de lait artificiel paraissait être la seule solution. Ce choix a été très dure à accepter pour moi car j’idéalisais beaucoup l’allaitement. Le plus important finalement est que je puisse être à même d’accompagner, de comprendre et de répondre aux besoins de mon bébé afin qu’il puisse grandir dans les meilleures conditions.

    Bien à vous,
    Minouche.

    1. Bonjour ! Tout d’abord je tiens à m’excuser pour le temps de réponse. Je viens seulement de voir votre message. Je vous remercie de partager avec nous votre expérience ! L’allaitement n’est pas toujours aussi simple, et parfois c’est un vrai parcours du combattant. Je suis soulagée d’apprendre que vous avez pu trouver une solution qui vous convienne.
      Au plaisir de vous relire

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