Fatigue maternelle, quand vas-tu partir ?

Avoir deux enfants rapprochés, c’est tellement simple !

… Non je déconne !

Je ne pensais pas qu’avoir mes filles avec 17 mois d’écart serait un aussi grand ras-de-marée dans notre quotidien. Nous avions trouvé notre équilibre à trois, mais pas encore celui à quatre alors que notre petite dernière va avoir 1 an. On nous avait dit que ce serait difficile, je ne les avais pas crus, et cela s’est malheureusement montré véridique après plusieurs mois de vie à 4, d’où mon absence juste après ma reprise du travail.

Depuis la naissance de notre grande mini, j’ai toujours essayé de faire au mieux en fonction de mes attentes. C’est même la raison pour laquelle j’ai commencé ce blog, afin de pouvoir partager et échanger avec des mamans qui partagent les mêmes points de vue que moi, ou non d’ailleurs. Mais je dois avouer que depuis quelques mois, plus rien ne se passe comme je l’avais imaginé, ou encore prévu. Notre quotidien est souvent bien loin de nos attentes parentales.

Les principes de la bienveillance mis de coté

La fatigue et le surmenage me font souvent perdre mon sang-froid et ma bienveillance. Je n’arrive plus toujours à rester calme et à trouver les bons mots pour régler les situations. Il m’arrive souvent de me demander “Mais à quoi bon ?”, ou encore de me dire “Je suis une maman nulle”, ou bien “Je ne sais plus quoi faire”. Souvent, je suis perdue et je me sens seule face à certaines situations et pas toujours soutenue par le regard extérieur et cette pression sociale.

Cette société où tu dois être une mère parfaite pour tes enfants, mais pas trop pour ne pas culpabiliser les autres. Cette société où tu ne sais pas ce que tu peux dire pour être rassurée sans pour autant paraître pour une mauvaise mère. Cette société où tu ne peux pas partager tes petits bonheurs sans passer pour une mère “parfaite”.

L’idée de vivre caché pour être heureux me parle de plus en plus…

La maman-robot

En ce moment, j’ai l’impression de fonctionner comme un robot. Je me lève, j’ignore ma fatigue, je donne à manger à mes filles, je m’autorise ensuite à aller aux toilettes, j’ignore quand elles pleurent tellement c’est récurrent afin d’éviter de devenir folle, je change les couches comme si je travaillais à la chaine, j’ai dit bonjour aux petits pots Blédina… Elle est où la vie de mère épanouie dont on nous a tant vendu pour nous donner envie d’avoir des enfants ?

Je garde mon sourire comme mes problèmes. Je ne veux pas passer pour la maman faible. Et pourtant, j’aurais tellement besoin d’aide pour remonter la pente et redevenir une maman épanouie.

Je ne suis pas d’accord avec les réflexions du style “Secoue toi, tu as tout pour être heureuse”, “Tu n’as pas le droit d’être triste, sois forte pour tes enfants.” En tout cas, en ce qui me concerne, je me mets assez la pression toute seule pour la recevoir de l’extérieur. Un jour, on écoutera les mamans sans les juger. Un jour. L’espoir fait vivre.

Sur ce déballage de sac, j’espère avoor un moral meilleur pour les jours à venir. Pour tourner la page avec ces derniers mois difficiles, nous avons décidé de prendre une baby-sitter, pour se retrouver, mais aussi pour avoir un semblant de vie de jeunes adultes. Et vous savez quoi ? J’arrive à ne plus culpabiliser car je prends de plus en plus conscience de l’importance d’avoir des parents qui savent prendre du temps pour eux quand ils en ont besoin ! 🙂

Au passage, je vous embrasse et je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles (oui oui, j’ai réussi à trouver du temps entre deux changements de couches, trois biberons et quelques chouinages pendant ces vacances 😀 ) !

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6 réflexions sur “Fatigue maternelle, quand vas-tu partir ?”

  1. Super cet article!! Je m’y retrouve bcp. Et c’est tout ce que je pense. Ici, même si j’essaie au Max de voir le verre à moitié plein c’est clair que bcp de situations sont difficiles à gérer malgré toute la bienveillance qu’on veut y mettre

  2. Je pensais justement te suggérer de prendre une bbsitter et de te faire aider quand je vois que c’est déjà le cas! Pour ma part, ayant eu 3 enfants en 4 ans, j’ai vraiment senti une grosse différence dans le passage de 1 à 2 enfants, si ça peut te rassurer… l’impression de ne faire que bosser et s’occuper des enfants. Alors c’est la qu’une aide extérieure devient indispensable : une personne pour faire le ménage, des bbsitters regulierement, une nounou pour récupérer tous les enfants le soir (a l’ecole, a la crèche) qui leur donne le goûter, les emmène au parc, leur donne le bain, les met en pyj… en ce qui nous concerne, c’est vraiment ce qui a sauvé notre quotidien et notre mental!
    Perso, je trouve que dès qu’un enfant a 3 ans le quotidien s’allege… patience 😉
    PS : bien sûr je donne des petits pots tout faits en alternance avec ceux faits maison 🙂

  3. Au top ! Merci pour ces mots honnêtes ! Les miens ont 20 mois d’écart et clairement c’est très difficile… et si on a le malheur d’en parler notre famille nous répond « vous les avez voulus, faut assumer maintenant », ok merci ! en effet pas facile de se sentir soutenu. Courage a toi, et à nous tous ♥️

  4. Je me reconnais totalement dans cet article. Mes enfants ont 27 mois d’ecart. La petite a 2 ans maintenant et on commence enfin à trouver le quotidien un peu moins difficile .mais c’est vrai que moi non plus je ne pensais pas que ce serait si difficile…

  5. C’est exactement la raison pour laquel je ne suis pas sûr de vouloir un deuxième enfant. A 25 mois nous avons enfin tous un équilibre que je n ai pas envie de chambouler avec un numéro 2 … je ne sais pas du tout si je changerais davis mais la je ne m’imagine pas avec un deuxième. Courage à toi

  6. D’abord merci pour ta sincérité. Je me suis retrouvée par bien des aspects. J’ai encore des hauts et des bas : la parentalité bienveillante est difficile à mettre en oeuvre quand on est à bout. Même aujourd’hui alors que mon fils a 4,5 ans, les dernières semaines du mois d’août ont été compliquées. J’ai globalement mis 2 ans à ne plus être épuisée physiquement après ma grossesse et à retrouver un équilibre à 3. Régulièrement notre pédiatre me demande : alors vous faites quand le deuxième et à chaque fois, je lui réponds : j’ai peur de rompre l’équilibre, d’autant que je prends de l’âge…bientôt 45 ans. Mais je suis sûre que depuis 2018, ta vie avec tes minis a dû bien changer et qu’aujourd’hui, tout va pour le mieux.

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